LES RÉFLEXES

A quoi servent-ils ?

Les réflexes archaïques apparaissent in utero dès les premières semaines. Leur présence est physiologique chez le fœtus et au cours des premiers mois de la vie. Elle contribue à affirmer l’intégralité neurologique. Ainsi, les réflexes primaires sont la marque d’un fonctionnement cérébral sous-corticospinal. Ils sont essentiels à l’adaptation, à la survie, à la protection et au bon développement du nouveau-né.
C’est la partie inférieure du cerveau qui contrôle les réflexes involontaires. Ils sont indispensables pour apprendre, communiquer, s’équilibrer, se coordonner, se protéger, avoir confiance en soi, se sentir en sécurité, être organise, stable, se centrer, avoir une perception juste de l’espace, du temps.

Que deviennent-ils ?

Les réflexes archaïques sont des mouvements involontaires que l’on observe chez le nouveau-né. Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d’activation plus ou moins longue, puis d’intégration avant l’âge d’un an pour la plupart pour former la base des réflexes posturaux (qui dureront toute la vie).
A la naissance, toutes les parties du cerveau du bébé sont en place mais ne fonctionnent pas encore pleinement. Des connexions entre ses différentes parties doivent être établies : c’est grâce aux mouvements réflexes du corps que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et former un réseau de communication entre toutes les parties de son système nerveux.

Les réflexes infantiles ne disparaissent pas, ils se transforment en mouvements volontaires vers 3-4 mois. Ils s’intègrent et deviennent des habiletés motrices supérieures. Ils sont essentiels au développement des apprentissages.
L’évaluation de la bonne intégration des réflexes est un outil de dépistage précoce.

Cette mauvaise intégration des réflexes peut entrainer de nombreuses difficultés telles que :
Difficulté d’attention – de concentration – agitation – hyperactivité – autisme – stabilité émotionnelle – hypersensibilité – phobies – dépression – difficultés d’apprentissage (lecture, écriture, dyslexie, dyspraxie, motricité globale et fine, coordination, langage, mémoire) – énurésie – capacité à faire des choix – se centrer – trouver sa place – passer à l’action – augmenter ses performances (musiciens, sportifs de haut niveau) – etc.

L’INTEGRATION MOTRICE PRIMORDIALE (IMP)

Je suis formée depuis mars 2017 à l’Intégration Motrice Primordiale.

Les réflexes primitifs forment le facteur le plus essentiel dans la mise en place de nos comportements, de notre réussite scolaire ainsi que dans notre vie physique, émotionnelle et cognitive.
L’IMP est une technique qui vise à intégrer les réflexes archaïques, qui sont présents à la naissance et doivent s’inhiber en grandissant. C’est cette inhibition que l’on appelle intégration en IMP.

La pratique peut se faire avec les bébés, les enfants, les adultes et les personnes âgées.

Cette méthode a été synthétisée en 2011 par Paul LANDON. Elle intègre des techniques du RMTi (Rythmic Movement Training international), du brain gym/éducation kinesthésique et du MNRI de Svetlana Masgutova.

L’Intégration Motrice Primordiale utilise des mouvements et des activités sensorielles (tactiles, visuelles, proprioceptives…) afin de favoriser l’intégration de nos sphères :

  • Corporelle : posture, coordination, mobilité, détente, sport…
  • Émotionnelle : confiance en soi, gestion du stress, mieux-être, équilibre personnel, relations…
  • Cognitive : apprentissages, mémoire, concentration, lecture, écriture, calcul…

Pour plus d’informations, je vous suggère de visiter le site :  http://www.reflexes.org/

L’IMP est efficace pour les enfants qui ont des troubles des apprentissages et les TDAH.

Voici une vidéo de Paul LANDON qui explique le lien entre les réflexes archaïques et les difficultés scolaires que peuvent rencontrer certains enfants :