Les séances de psychomotricité sont :

  • Basées sur un projet thérapeutique adapté à l’enfant qui détermine les objectifs du suivi. En général, les patients viennent une fois par semaine durant 45 minutes.
  • Réévaluées au fur et à mesure du suivi. Le nombre de séance varie en fonction du patient et de ses difficultés.

Actuellement, la Sécurité Sociale ne rembourse pas les soins en psychomotricité.
Cependant des accords avec la CPAM peuvent exister et certaines mutuelles prennent en charge une partie des frais.
L’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH) peut être utilisée à cette fin. Elle est de plus en plus fréquemment délivrée pour les enfants présentant des troubles des apprentissages scolaires. Pour percevoir l’AEEH, il faut en faire la demande auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).

 

La psychomotricité se pratique COMMENT ?

Le cadre proposé est ludique.
Lors des séances, selon l’âge et la problématique du patient, plusieurs médiations et techniques sont utilisées :

  • Le jeu spontané et l’activité symbolique
  • Le plaisir sensori-moteur dans l’espace, sans préoccupation de performance ou de compétition
  • Les activités physiques diverses
  • L’expression corporelle ou artistique
  • Le rythme et la voix
  • Les techniques de relaxation
  • La graphomotricité
  • L’eau

 

«La psychomotricité ne s’intéresse pas à la motricité en tant que telle mais à ce que la motricité représente, c’est-à-dire la personnalité en action»

Julian de AJURIAGUERRA, un des pères de la psychomotricité